« Miscellanées », est un chant pluriel qui célèbre la vie avec sa collection de joies, de douleurs, de peines, de plaisirs, de tristesse et de bonheurs, à travers la philosophie, la patrie, l’amour, l’histoire, le devoir, la culture, la mort, etc.,

Mwadi, est le récit émouvant de milliers de petites filles et jeunes femmes emmurées dans le silence funeste des abîmes de la sacro-sainte tradition. Se « rebâtir » après les affres de l’inceste, tel est le défi que l’héroïne de ce roman doit relever. L’auteur a su avec des mots justes, sans excès, et d’une écriture fluide, bouleversante, parfois enragée, partager sous forme de confidences le parcours émotionnel de femmes meurtries dans le cercle restreint de familles. Mwadi est aussi un appel à la résistance contre un système patriarcal machiste dont les ramifications se retrouvent dans tous les méandres de la société. Les dénonciations des abus sexuels dans le milieu professionnel amplifiées par le mouvement « Metoo » et celles des violences faites aux femmes dans les zones de conflit relayées par le prix Nobel de la paix 2018 témoignent de l’ampleur et de l’univer-salité de ce phénomène. « Se remettre debout », et se prendre en charge par le biais de l’éducation des femmes, et des hommes, tel est le message central de ce roman que je vous recommande vivement de lire.